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"The geometric interpretation of the Bragg diffraction."

2 Décembre 2021

De ses mains caressantes, maladroites et tendres qui avaient tant fait frémir les cuisses d’Iléna,

Sender parcourait "The geometric interpretation of the Bragg diffraction".

Son patron, rien pompé ! On avait extrait la balle 9mm Makarov/Russe des pages impactées sur

la plage arrière de la voiture, et puis le bouquin lui avait été remis.

En quoi ça pouvait l’intéresser, la petite, ce truc imbuvable, qui retraçait toute la genèse du cristal,

et fournissait, notamment, les différentes équations qui régissaient la structure du diamant.

Une fois de plus, son ego en prenait un coup. Trop souvent absent, loin, elle lui échappait.

Soudain, il se rappela qu’il avait vu traîner un truc similaire, un truc qui parlait “ cristal ”, sur l’une

des tablettes de sa chambre. Un jour, où il lui avait accordé son après-midi, et, que le rythme du

temps les avait extraits du quotidien, pour les déposer au plus aigu de leur intimité.

C’était le miroir, je crois, l’immense miroir qui leur renvoyait l’image de leurs deux corps excités,

et qui faisait d’eux, là, dans la lumière basse de la pièce, un couple d’une mobilité souveraine

et belle.

Les faux cheveux d’Iléna avaient illuminé ses yeux d’un éclair de paradis.

Qu’est-ce qu’elle en avait usé du rouge, sur cette bouche venimeuse et chaude où ses mots

balbutiaient ! Des

encore”, des ..... 

Et

-Oui …! ! !"

qu’il soufflait, sur “ Folie de grenat ”, “ Sequin ruby ”, “ Dating rouge ” !

Identité texture, pour ourler ses lèvres d’un autre type de plaisir !

Aïe ! Sender !

“ L’aire-cristal ”. Le titre lui revenait, flou, avec les gémissements rauques d’Iléna, quand

il s’appliquait à la parcourir de ses coups de reins, chaque fois plus forts et intenses, évitant

de se cogner à l’une des étagères branlantes de bouquins, où fumait encore une tasse à café !

L’espace était petit, merde, ça y est ! Elle venait ?

"- Ohhhhhhhh! Ouiiiiiiii !"

En tout cas, c’était ça, là, qu’était tout près, quand il la parcourrait, rythmiquement rage,

dans la posture la plus commune aux couples en guinguette !

Milieu foin ! Milieu herbe ! Milieu drap ! Milieu nuit !…

-"Ohhhhhhhhhhhh ! Ouiiiiiiii !"

Position missionnaire !

“ Z’en … ” ! 

Non ?

Mais, Iléna, là, elle s’y perdait ! Le souffle de son amant, le parfum qu’elle léchait sur ses épaules,

la petite tâche de lumière qui se logeait, là, sur sa peau blanche et tendre, elle divaguait !

"Ohhhhhhh ! Oh ! Ahhhhhhh ! Ah ! …"

D’une tout autre manière, que lorsqu’elle s’appliquait à dépiauter, pour son directeur de thèse

à l’université, les élucubrations de l'individu par phases ! Pas compliqué ! Tout juste alambiqué

le truc !

Lui aussi, le prof ! Voulu se la faire, pardi ! Tout en dérivant autour de la question urgente

de l’identité ! Esquivé, c’est sûr ! Elle l’avait laissé la main branlante, pour pas dire autre chose !

Pas d’la porte ! Quittant l’appart “ruelapentenbiais” ! Où il avait tenté l’y baiser !

Et là, maintenant, Sender, en parcourant les pages, entendait, écoutait, dans les volutes absentes

des aérateurs de la clim, les va et vient de l’atmosphère fouettée par les parois de l’ascenseur,

les traces de voluptés qu’Iléna avait laissées entre ses cuisses.

Ses yeux, rivés au loin, se perdaient sur un ciel bleu fumasse, une éclaircie blanche,

vaporeuse couvrant les immenses édifices de la périphérie de Paris, aux portes de Bercy.

D’autres volets venaient se superposer, doux, chauds, la petite veine au coin de l’œil de sa maîtresse,

la finesse de la liaison entre le mollet et le genou, sa peau transparente et blanche, la boucle

de cheveu synthétique qui caressait son ventre quand, en délicatesse, elle le léchait.

Et soudain, il se rappela du contenu des mails au début, quand elle lui parlait du temps,

qu’en philosophe, elle inspectait, et, dans lequel en imagination, chaque soir de leur échange,

elle le couchait. Ce sont ces instants, ces bouts de temps, que Lyot, en ardence, avait cyanuré de Bleu.

Où qu’elle l’entraînait, qu’est-ce qu’elle cherchait à lui dire au travers ?

Lui parler du cristallin. Dans la silice informatique des messages, inconnue encore ! Elle le liait au

cristallin !

Cristallin de tes yeux, mon âme quand, en désir, je les rends chat, et qu’en tes rêves, je dispose,

sous le souffle des grands arbres, une plaie d’amour qui m’excise de toi, jusqu’à mourir matin,

tout au fond de ta chair, tout au fond de tes reins…

De ce temps, dans lequel, donc, amoureusement, ils se mouvaient, dans lequel, l’un vers l’autre,

par phases, ils grandissaient, à chaque coup de désir, de refus, de rejet, d’appels, de pardons,

de heurts, de coups de douloureux, que leur histoire leur infligeait.

Ah ! ça vous en bouche un coin, hein ? Où qu’on va, là ? Dans tout ce vrac ?

Sender ! Nouveau !

Principe d’immanence ! Lyot ! Interaction quantique, rapide, féline qui réintroduisait l’arbitraire au

sein de son devenir ! Devenu ! Monsieur ! Instant de désir et d’ardeurs fulgurantes, prégnantes,

sans épaisseur, sans extensions !

Ô Sender ! Toi ! Montée persistante, entre passé et futur, pour dérober à l’heure présente, toute

suprématie !

Sender ! Une rageuse fêlure de surface qui s’engouffre au cerveau ! Incorporelle, excessive !

Et qui hante l’instant, sans le combler ! Et tourne ! Et vire ! Tout en voltige, que tu la mets !

Jusqu’à provoquer, en elle, Léna, aïe ! Une irrémédiable puissance d’émotions, un jet de sang et

de chair alarmée, qui transcende, là, cru, son vécu et réordonne d’un coup, le continuum empirique

de sa vie !

Sender ! Lyot ! Comme une aiguille, une broche qui la transperce d’un feu incandescent pour la

projeter, hagarde, sur la tranche vive du réel.

"Oh ! Viens ! Toi !"

comme un intrus dans son métastable, une instance mineure qui tente fourrager dans le vif de

son être !

T’entends ! Un cynisme ! Ouais ! Un cynisme qui va jusqu’à s’immiscer ! Là. Profond ! Et la

détourner vers en un nouvel équilibre à trouver !

Sender ! Avec toi ! Chaque minute, près de toi ! Cette voix fine, pour la larder d’envie de toi !

Iléna ! Elle ! Paf ! Pouf ! Vlaaaaaaaaaack ! Elle reballe ! Seule ! Immensément, seule ! Elle s’assomme !

Se cogne ! Contre toutes ces forces d’isolations, de dissipations, de déformations, qui la submergent !

La frustrent de toi !

Eh ! Toi ! Espace intensif où elle se démène ! Avec, seule illusion, toi !

Oh ! Toi ! Te garder ! Toi ! Te suivre, te pas quitter ! Toi ! Se lier, ô, y perdre toute identité !

Glisser dans la tienne ô suprême ravissement ! En récréer une autre ! Celle, avec ! Celle, de toi !

Celle, ô mon amour ! Que j’aime ! Que j’attends !

Que j’espère ! Celle, que chaque femme cherche quand elle se scelle au doigt !

Anneau d’or !

Sender !

Sur sa bouche buveur café, elle cueillait ! Anneau d’or ! Comme multiples globules, où,

l’espace s’incendiait ! Respirations ! Sender ! Comme une musicale ! Oui, une musicale !

Tam ! Tadam ! Qui les entraînait loin, très loin, des supplications contingentes de l’être !

Et ces forces ! Tam ! Tadam ! Tam ! Tadam ! Dans lesquelles tous nos cris, encore, parfois,

résonnent ! Ne sont plus que celles… !

Oh ! Non !

Vous les reconnaissez ? N’est-ce pas ?

Vous les reconnaissez ?

Ce sont celles… !

Horreur ! Non ! Oh !

Merde Sister, nonnnnnnnnnn ! Sister, nonnnnnnnnn !!

Celles, manifestement attractives et cruelles de la Mort !

Alors, comme on voudrait, nous, animaux à plumes, petits poussins, nouveaux venus batraciens,

s’accrocher à cet instant où le temps s’effondre, pour lui donner le goût d’une bouche, le mouvement

d’une main, la chaleur rassurante d’une peau !

Mais non ! c’est froid ! glacial ! le déroulement de Chronos qui nous aspire !

Froid ! Glacial !

Comme un serpent géant qui nous engloutit d’une boucle de temps vers l’autre.

 

Alors Matrix !

Non, là, minute, je quitte Sender …

Brûlures ! Déchirements !

Mais, alors là  Matrix ! Va, tu peux aller te rhabiller ! Un peu neuneu, le scénario du millénaire ! !

De la merde en foire, pour distraire, quatre emplumés du vidéo gag !

Des pifs ! Des pafs d’opérette !

Du grand guignol, pour monter ventes jeux vidéos, gadgets !

La vie, c’est autre chose !

C’est vrai, à chaque phase du vécu, on change d’espace intensif, c’est vrai !

Y a épreuves, combats, forces mal et bien !

Mais attention ! La territorialité est autrement vive ! Incisive !

Autrement conjuguée, que sur les touches d’un clavier de cinéma monté !

Sister rôde ! Sister rôde ! La vraie ! La vraie !

"Lyot Sender". Paris. 2013.

 

1/ Le combat baptisé "Le massacre de la St Valentin".

Photo Agence France Presse. Chicago, 24 février 1951. 

Sugar Ray Robinson contre Jake LaMotta.

En jeu, le titre de Champion du Monde.

2/ "Rumble in the jungle", bagarre dans la jungle ou "le combat du siècle".

Le KO infligé par Mohamed Ali à George Foreman en 1974 à Kinshasa où "The greatest" récupère le titre de

champion du monde des lourds dont il avait été déchu en 1967, pour avoir refusé d'aller faire la guerre au Vietnam.

Le victoire la plus emblématique de sa carrière.

3/ Mohamed Ali.

un léger mouvement de peine pour : victime de la maladie de Parkinson.

 

"The geometric interpretation of the Bragg diffraction."
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